Le vendredi 27 septembre 2024, le chef d’établissement prend la décision de fermer l’établissement.
Pourquoi ?
La commission de sécurité d’avril 2024 avait demandé une étude sur l’état d’un bâtiment de Notre-Dame en raison d’un désordre dans la charpente. L’établissement a missionné un cabinet d’ingénieurs structure pour poser un diagnostic. Il a été rendu le 27 septembre. Le bâtiment présente en fait de fortes fragilités essentiellement dans ses planchers qu’explique principalement l’usure du temps (près de 200 ans !). La décision était inévitable pour des raisons de sécurité et de prévention des risques.
Comment faire face ?
Tout d’abord, l’information a été diffusée à toutes celles et ceux qui avaient besoin d’en connaître. Les familles, les élèves, les enseignants et les différentes autorités ont été rapidement informés. Les médias se sont aussi saisis de ce fait et nous ont montré l’enjeu de la communication comme par exemple avec BFM ou Fr3 Normandie.
Ensuite, la situation a nécessité de mobiliser une équipe restreinte pour proposer des solutions d’urgence en lien avec les équipes pédagogiques. Ces propositions ont permis d’avancer sur plusieurs pistes pour répondre aux enjeux de la formation de nos élèves.
Quelles solutions immédiates ?
Les premières mesures prises ont visé à maintenir l’activité pédagogique. Fénelon a été sollicité et s’est organisé pour accueillir la filière commerce et les 3ème Prépa métier. Les élèves qui n’étaient pas en entreprise bénéficient d’un enseignement à distance et, une journée par semaine, d’un rendez-vous en classe par filière professionnelle. La mairie d’Elbeuf a proposé de mettre une salle de classe à la disposition de Notre-Dame. Les équipes pédagogiques et de vie scolaire font au mieux dans l’intérêt de nos élèves.
Les autres mesures relèvent de la mise en sécurité des bâtiments avec l’aide d’entreprises locales. Si le bâtiment fragilisé ne doit plus être occupé, nous espérons pouvoir revenir dans les autres bâtiments où se trouvent les plateaux techniques.
Et après ?
Le choc d’une telle situation affecte l’ensemble de la communauté éducative. Avec l’OGEC-ECE, les équipes pédagogiques et de vie scolaire, le diocèse, le rectorat et les différentes autorités, des solutions de long terme et pérennes doivent être définies dans les meilleurs délais.