Le lycée pro organisait ce jeudi 2 octobre sa journée d’intégration avec les nouveaux arrivants.
Aussi, 120 élèves, une dizaine d’enseignants et de cadres de direction, accompagnés par le Père Potel, ont traversé la baie de Somme entre Saint Valéry et le Crotoy. Encadrés par des guides, ce fut un temps d’effort, d’entre-aide et de rencontres.
Le temps idéal a permis de bénéficier de conditions exceptionnelles. Cette traversée de la baie de Somme est devenue un véritable rite au sein du lycée.
Taxe d’apprentissage 2025
23 mai 2025
Vous avez été nombreux à nous renouveler votre confiance en 2024 et nous vous en remercions.
Outils pédagogiques, investissements en matériel, développement d’actions avec les entreprises, autant de projets qui voient le jour chaque année grâce à ce soutien financier.
Fléchage de votre solde de taxe d’apprentissage selon les mêmes modalités qu’en 2024 :
Déclaration de la masse salariale sur la DNS d’avril 2025
Prélèvement de la taxe par l’URSSAF en mai 2025
Fléchage des fonds prélevés via Soltéa du 26 mai au 24 octobre 2025
« Le ciel sous nos pas », un belle rencontre pour les lycéens.
27 janvier 2025
Moment intense de partage et de réflexions ce mardi 21 janvier avec Madame Leïla Bahsaïn, écrivaine qui pose un regard sur son parcours entre le Maroc et la France et interroge la place de la femme dans ces pays, pour défendre avec force son émancipation. C’est un point d’entrée dans la sociologie de certains parcours qui rendent compte de réalités de nos sociétés. C’est aussi une autrice qui parle de son métier.
Les élèves des deux lycées ont pu la questionner sur son métier d’écrivaine et son parcours. La lecture de certains extraits de l’ouvrage a pu susciter des interrogations parmi les élèves de Fénelon et Notre-Dame.
On peut retenir tout d’abord que Leïla Bahsaïn analyse les inégalités hommes-femmes comme relevant de pratiques et assignations sociales, de coutumes et que dans un pays comme la France, la loi veille à favoriser l’égalité entre hommes et femmes. Les injonctions familiales, amicales ou scolaires sur divers champs peuvent renforcer la domination d’un sexe sur l’autre. Puis vient l’illusion de la migration, la recherche d’un eldorado qui se cogne sur d’autres formes d’assignations, comme celles de la classe sociale, celles du travail et du statut social qui s’y rattache. La solution pour abattre ces murs est sans nul doute l’éducation, et plus précisément l’éducation par le langage qui construit, structure et permet d’accéder à la compréhension des codes sociaux et de se les faire siens.
Sur le métier d’écrivain, Leïla Bahsaïn reste dans une continuité, celle de la langue et de déclarer « ce n’est pas l’identité de l’écrivain qui compte, c’est la langue et l’écriture ». Citant Camus, « les écrivains doivent venir témoigner après avoir été égorgés », elle porte haut le poids de la parole de l’écrivain devenu témoin de l’histoire. Pour autant, en s’appuyant sur Annie Ernaux qui en tant qu’écrivaine déclare que dans ses romans « c’est moi et ce n’est pas moi » pour distinguer le « je » autobiographique du « je » littéraire, Leïla Bahsaïn précise que « l’auteur fait vivre des situations qu’[elle] a pu éventuellement connaitre mais elle fait surtout passer ses personnages par des épreuves qui lui sont arrivées » tout en reconnaissant qu’elle « écrit sa version des faits ».
On ne peut que saluer ce type d’interventions rendues possibles par l’engagement de nos enseignants qui repèrent ces « pépites », accessibles, humaines, riches de connaissances, d’intelligences et bien ancrées dans la réalité. Les élèves de nos lycées ont cette chance d’explorer de nouveaux champs de connaissances.
Harcèlement : Fénelon et Notre-Dame luttent contre ce fléau
10 janvier 2025
Fénelon et Notre-Dame ont lancé le 9 novembre dernier une action de sensibilisation via des temps d’échanges en classe, la mise en place d’un sondage anonyme pour tous les élèves et la remise d’un pin’s à tous les élèves et adultes pour signifier notre volonté de lutter contre ce fléau.
En cette semaine de rentrée, Fénelon a accueilli la compagnie du Phoenix pour trois représentations destinées aux collégiens de 4ème. La compagnie a joué sa pièce « M’aime pas mal » particulièrement bien adaptée au thème de la lutte contre le harcèlement.
« M’aime pas mal » est une vraie fausse conférence sur le harcèlement scolaire qui se déroule en deux temps . Dans un premier temps, un comédien, avec la complicité du personnel de l’établissement (professeur, CPE, infirmière…) se fait passer pour un conférencier qui va faire faire un exposé douteux sur les différents types de harcèlement. Mais sa conférence est interrompue par une élève (comédienne) qui arrive en retard et qui est nouvelle. Le conférencier, agacé par cette interruption, va commencer à harceler la nouvelle élève et, par une mise en abîme, peu à peu, le théâtre prend sa place dans une succession de situations qui décortiquent les mécanismes du harcèlement scolaire. Ensuite, nous animons un débat interactif, et parfois nous invitons les élèves à monter sur scène pour rejouer des séquences avec les comédiens.
Notre-Dame de son côté a fait l’acquisition d’un jeu de plateau pour sensibiliser les élèves par classe sur les risques du harcèlement et les moyens à mettre en œuvre pour y mettre un terme. Une autre façon d’aborder les moyens pour lutter contre le harcèlement. Le jeu de plateau est Unmask. Ce jeu mélange enquêtes et débats autour du harcèlement scolaire et cyberharcèlement.