Le Fakir est sorti de son armoire ! Il était à Fénelon.
18 mai 2025
Vendredi 2 mai dernier, notre établissement a invité l’écrivain Romain Puértolas pour une rencontre face à 130 élèves de seconde et de première générale.
À cette occasion, durant deux heures, Romain Puértolas a répondu à différentes questions sur son premier roman, lu par une majorité d’élèves dans la salle, a évoqué certaines de ses œuvres et a abordé son dernier roman « Ma vie sans moustache. »
L’assemblée a été très enthousiaste à tel point qu’une séance dédicace s’est improvisée, au grand plaisir de l’écrivain. « Je n’ai jamais signé autant de livres dans un établissement », confiera l’auteur à l’organisateur de la rencontre Monsieur Gérin. À quelques minutes de la fin de la conférence, les élèves ont pris des photos avec Romain Puértolas et se sont abonnés au compte Instagram de l’auteur.
La rencontre a eu un tel succès que l’écrivain est d’accord pour revenir l’an prochain. Il sera le bienvenu, bien sûr !
Les Américains débarquent à Fénelon
3 mai 2025
L’échange entre correspondants des lycées de Belmont dans le New Hampshire et Fénelon, s’est organisé cette semaine. Il s’agissait cette fois des élèves américains qui se déplaçaient. Les élèves français s’étaient rendus à Belmont à l’automne dernier.
Cet échange entre les deux établissements a 10 ans. C’est un « produit maison », fait par les enseignants pour les élèves. Du temps et beaucoup d’organisation permettent d’inscrire les deux établissements dans un partenariat riche en rencontres et expériences. Ce volet international de notre projet éducatif est une réussite.
Entre les visites incontournables (Paris, les plages du débarquement, Giverny), les cours en classe au collège et au lycée, les élèves américains ont pu vivre dans leurs familles d’accueil en partageant leur quotidien et la vie de famille.
First robotic…On recommence l’année prochaine
8 février 2025
1er février 2025 à Levallois Perret, nos deux équipes de la First sont allées défier d’autres compétiteurs.
1er défi, celui de la panne à laquelle a du faire face le robot de Notre-Dame avant le départ…obligation de tout reprogrammer en urgence le robot.
2ème défi, affronter des équipes qui avaient l’expérience des années antérieures ou qui ont boosté leur robot.
Nos deux équipes n’ont pas démérité. Elles ont conservé un très bon état d’esprit et ont découvert une superbe compétition. La déception , de ne pas être sélectionner pour la finale, va laisser place au retour d’expérience pour se préparer pour l’année prochaine !
PS : il y avait également de très bonnes équipes 😉 !!! On les félicite et nous avons hâte de les défier à nouveau l’année prochaine.
« Le ciel sous nos pas », un belle rencontre pour les lycéens.
5 février 2025
Moment intense de partage et de réflexions ce mardi 21 janvier avec Madame Leïla Bahsaïn, écrivaine qui pose un regard sur son parcours entre le Maroc et la France et interroge la place de la femme dans ces pays, pour défendre avec force son émancipation. C’est un point d’entrée dans la sociologie de certains parcours qui rendent compte de réalités de nos sociétés. C’est aussi une autrice qui parle de son métier.
Les élèves des deux lycées ont pu la questionner sur son métier d’écrivaine et son parcours. La lecture de certains extraits de l’ouvrage a pu susciter des interrogations parmi les élèves de Fénelon et Notre-Dame.
On peut retenir tout d’abord que Leïla Bahsaïn analyse les inégalités hommes-femmes comme relevant de pratiques et assignations sociales, de coutumes et que dans un pays comme la France, la loi veille à favoriser l’égalité entre hommes et femmes. Les injonctions familiales, amicales ou scolaires sur divers champs peuvent renforcer la domination d’un sexe sur l’autre. Puis vient l’illusion de la migration, la recherche d’un eldorado qui se cogne sur d’autres formes d’assignations, comme celles de la classe sociale, celles du travail et du statut social qui s’y rattache. La solution pour abattre ces murs est sans nul doute l’éducation, et plus précisément l’éducation par le langage qui construit, structure et permet d’accéder à la compréhension des codes sociaux et de se les faire siens.
Sur le métier d’écrivain, Leïla Bahsaïn reste dans une continuité, celle de la langue et de déclarer « ce n’est pas l’identité de l’écrivain qui compte, c’est la langue et l’écriture ». Citant Camus, « les écrivains doivent venir témoigner après avoir été égorgés », elle porte haut le poids de la parole de l’écrivain devenu témoin de l’histoire. Pour autant, en s’appuyant sur Annie Ernaux qui en tant qu’écrivaine déclare que dans ses romans « c’est moi et ce n’est pas moi » pour distinguer le « je » autobiographique du « je » littéraire, Leïla Bahsaïn précise que « l’auteur fait vivre des situations qu’[elle] a pu éventuellement connaitre mais elle fait surtout passer ses personnages par des épreuves qui lui sont arrivées » tout en reconnaissant qu’elle « écrit sa version des faits ».
On ne peut que saluer ce type d’interventions rendues possibles par l’engagement de nos enseignants qui repèrent ces « pépites », accessibles, humaines, riches de connaissances, d’intelligences et bien ancrées dans la réalité. Les élèves de nos lycées ont cette chance d’explorer de nouveaux champs de connaissances.